s'est dit très concerné par la crise du secteur arboricole, son département -la Drôme, le premier producteur de pêche au niveau national- ayant vu une partie substantielle de son verger disparaître ces dernières années et 200 exploitants cesser leur activité en 2006. Il a attribué la situation très difficile de la filière aux conséquences de la concurrence étrangère et des aléas climatiques, ainsi qu'à la sharka, maladie ravageuse, dont il a estimé qu'elle faisait insuffisamment l'objet de recherches scientifiques. Il a dit partager les conclusions de l'intervenante, tout en estimant que l'augmentation de la productivité ne devait pas se faire au détriment des travailleurs saisonniers. Soulignant que les établissements bancaires étaient très réticents à financer les exploitants et que la Mutualité sociale agricole (MSA) éprouvait des difficultés à percevoir ses cotisations, il a dit admirer les exploitants s'engageant dans ce secteur au vu d'un tel contexte. Jugeant délicate la garantie d'une qualité constante des produits, du fait des contraintes de maturation à prendre en compte, il a préconisé de renforcer à cet égard les efforts au niveau de l'interprofession.