Les SDIS représentent une organisation bien gérée, répondant de façon satisfaisante aux sollicitations de nos concitoyens et reposant sur un système original qu'est le volontariat.
Dans le département de Seine-et-Marne, le dispositif des jeunes sapeurs-pompiers est un succès : on recense 2 800 volontaires et 700 jeunes sapeurs-pompiers. La loi que nous avons votée à l'unanimité en juillet dernier devrait favoriser le volontariat.
Sur la question du financement, je plaide depuis vingt-cinq ans pour un financement des SDIS par une taxe sur les assurances, ce qui reposerait sur une certaine logique.
En France, force est de constater que l'organisation des secours s'opère dans de très bonnes conditions. Toutefois, les SDIS pallient les défaillances du secteur ambulancier, en raison de la désertification médicale et de leur fréquente sollicitation par les services d'urgence et de réanimation.