a exprimé sa satisfaction, d'une part que le projet de loi puisse enfin être examiné par la commission des affaires économiques et le Sénat et, d'autre part, que le rapporteur soit un spécialiste reconnu de ce sujet. Il a déploré qu'il ait fallu si longtemps pour que le Parlement soit saisi de ce dossier dans lequel les avis scientifiques, quoique quasiment unanimes, étaient écartés en raison de préoccupations politiciennes. Il a déclaré que le dossier des OGM avait trop souvent donné lieu à l'expression de l'obscurantisme et de l'opportunisme. Quant à lui, il reprenait l'analyse de Mme Marion Guillou, qui était une des très rares scientifiques à avoir oeuvré pour l'inscription du principe de précaution dans la Constitution et à avoir parallèlement, comme présidente de l'Institut national de recherche agronomique (INRA), favorisé la recherche sur les OGM en plein champ : celle-ci estime, en effet, indispensable d'examiner, en prenant les précautions nécessaires, les potentialités des OGM, qui pourraient notamment contribuer à la biodiversité.