Moi aussi, je préfèrerais le terme d'« adaptation » à celui de « modernisation », les agriculteurs n'ayant pas cessé de se moderniser depuis cinquante ans.
Comme Daniel Dubois, je pense que cette loi ne résoudra pas tous les problèmes de revenus et de prix. L'agriculture n'est pas une activité comme les autres : il y a de bonnes et de mauvaises années et on y connaît le prix de revient des produits, mais jamais leur prix de vente. C'est pourquoi la France doit la défendre avec volontarisme à Bruxelles.
J'aurais aimé que ce projet de loi entreprenne de simplifier les procédures administratives et de geler les coûteuses contraintes environnementales. Il faudrait aussi faire en sorte que l'Observatoire des prix et des marges fonctionne et ait de réels pouvoirs.
Les distorsions de concurrence sont insupportables : on interdit en France des désherbants qui sont utilisés en Espagne et dans beaucoup d'autres pays !
Ce texte doit montrer la détermination de la France à fixer le fil conducteur de la politique agricole européenne.