L'agriculture occupe l'essentiel de nos débats, mais la pêche est un autre sujet crucial. Odette Herviaux a abordé le problème de l'aquaculture et de la préservation de l'environnement. A ce propos, j'ai voulu être très concret : les schémas régionaux de développement de l'aquaculture marine permettront d'avancer. La mer est immense : l'aquaculture peut se développer non seulement près du littoral, mais aussi en haute mer. La France, avec son domaine maritime, dispose d'atouts considérables.
La suppression des comités locaux répond à un objectif qui est de regrouper les pêcheurs et les autres professionnels de la filière à un niveau supérieur, et de réduire les coûts liés à la multiplication des structures.
M. le ministre a pu constater, lors d'un déplacement à Fécamp, qu'il fallait resserrer les liens entre les pêcheurs et la communauté scientifique. Un armateur m'a confié qu'alors que les scientifiques prétendaient que le hareng avait disparu du secteur, des pêcheurs ont identifié un banc de 5 kilomètres de long au large de Boulogne ! Lorsque les pêcheurs et les scientifiques seront sur le même bateau, il faudra bien qu'ils s'accordent !