Cinq distributeurs représentent 85 % du chiffre d'affaires des industries agro-alimentaires : quel industriel pourrait leur refuser les conditions qu'ils imposent ? Ne soyons pas naïfs ! La taxe serait un bon système si les relations étaient équilibrées, mais ce n'est pas le cas, puisque l'on voit les grands distributeurs récupérer leurs marges arrières, désormais interdites, grâce à des opérations de « produits gratuits » à des occasions les plus diverses, cela vaut pour la farine, les fruits et légumes comme pour le lait. Tant que les grands distributeurs auront toutes les cartes en main, ils continueront de pressurer les producteurs !