est alors intervenu dans la discussion pour insister sur le problème de financement des autoroutes, en prenant l'exemple de la liaison Bordeaux-Pau. Il a fait valoir que le projet de la direction régionale de l'équipement aboutissait à prévoir une subvention de 500 millions d'euros de l'Etat et des collectivités en faveur de ce projet, alors qu'une des propositions présentées par une entreprise privée à l'occasion de l'appel d'offres prévoyait de réaliser cette portion autoroutière sans aucune subvention publique. Il a estimé que ce cas particulier n'était pas isolé et qu'il convenait de laisser les acteurs privés formuler plus librement des propositions qui s'avèrent très souvent économiquement bien plus favorables que celles préconisées par l'administration et en particulier par la direction générale des routes. Aussi a-t-il considéré que c'était au ministre qu'il revenait d'imposer ces nouvelles pratiques aux services placés sous son autorité.