a pour sa part évoqué le risque que la ligne à grande vitesse concédée entre Perpignan et Figueras ne soit isolée, d'une part, du réseau espagnol, compte tenu notamment des difficultés de traversée ferroviaire de Barcelone, et, d'autre part, des autres LGV françaises, du fait de la saturation déjà constatée de l'axe Perpignan-Montpellier. Il a craint qu'en l'absence de mesures correctrices, cette situation n'aboutisse à une sous-utilisation du tronçon Perpignan-Figueras et donc au versement de très lourdes indemnités au concessionnaire. Aussi a-t-il interrogé le ministre sur l'état des discussions avec le gouvernement espagnol à ce propos.
Il s'est enfin étonné que ne soit pas évoquée la notion de transport combiné alors que celui-ci donnait tout son intérêt aux autoroutes ferroviaires et constituait un élément essentiel de l'effort pédagogique vis-à-vis des chargeurs en faveur d'un recours accru aux conteneurs. Sur ce dernier point, il a toutefois regretté que la SNCF et ses filiales, ainsi que RFF, ne soient pas en mesure d'accompagner cette évolution, citant le cas de Perpignan où le développement du transport combiné a nécessité la création d'une société d'économie mixte locale pour se substituer à RFF.