Intervention de Marc-Philippe Daubresse

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 2 novembre 2010 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2011 — Audition de M. Marc-Philippe dauBresse ministre de la jeunesse et des solidarités actives

Marc-Philippe Daubresse, ministre :

Ce n'est pas la première fois dans l'histoire politique et administrative de notre pays que des arbitrages doivent être revus d'une année sur l'autre. La maîtrise des dépenses publiques est prioritaire, les arbitrages en tiennent compte. Bercy voulait maintenir le chiffre de 10 000 volontaires rémunérés, je demandais 25 000 et j'ai obtenu 15 000, vous savez bien comment cela se passe. M. Hirsch a reconnu à la radio que cet arbitrage était dicté par l'objectif de maîtrise des dépenses publiques, cela ne signifie pas l'abandon du service civique ! Je ne fais ici que vous décrire une réalité. Au total, j'ai obtenu 66 millions dans la négociation budgétaire, en mobilisant en particulier 24 millions qui n'ont pas été dépensés cette année et que Bercy aurait bien placés ailleurs... À chacun sa vérité.

S'agissant de la communication, nous avons eu recours à une agence spécialisée, et c'est sur son conseil que nous avons préféré communiquer à la rentrée plutôt qu'au mois de juin. Le résultat est plutôt bon, puisque le site a été visité 165 000 fois par des internautes et que 10 300 jeunes se sont porté candidats. La difficulté réside maintenant plutôt du côté de l'offre, pour mieux l'organiser. Nous allons lancer la deuxième campagne de communication, qui va amplifier le mouvement. En tout cas, vous me trouverez toujours en première ligne de la négociation budgétaire, au service de la jeunesse.

Enfin, si mes services ont envisagé de suspendre Envie d'agir, et non de la supprimer, c'est en tenant compte du service civique et des laboratoires d'expérimentation jeunesse, qui partagent la même philosophie. Ensuite, si j'ai décidé de maintenir cette action, c'est en entendant l'émoi provoqué par les changements envisagés, et il m'a paru bien naturel d'en informer les parlementaires en premier, dans le cadre de la discussion budgétaire.

Quant au budget proprement dit, Envie d'agir représente 3,7 millions : c'est 1,5 % de mon budget, je les mobiliserai par redéploiement, sans besoin d'une ligne spécifique.

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