Les crédits de la mer sont stables, certes, mais je voudrais vous interroger sur vos choix quant à leur affectation. La sécurité maritime, dans le Grenelle de la mer, faisait l'objet d'une demande quasiment unanime : la sécurité est en effet au centre de toute politique de la mer. Or, en 2010, 190 emplois ont été supprimés et 96 autres le seront en 2011. Une action efficace pour protéger les navires et le littoral exige un engagement plus fort !
Suite aux accords de Nagoya, 10 % des territoires maritimes devraient être protégés. La politique affichée est donc ambitieuse mais elle implique des moyens humains et financiers supplémentaires, puisqu'elle va au-delà de ce que nous faisons pour les aires marines protégées. Alors, quid des enveloppes stables ?