ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, a fait valoir que le non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux permettait de réaliser une économie annuelle d'un demi-milliard d'euros.
Il a précisé que les effectifs de l'administration centrale avaient plutôt décru au cours de ces dernières années, au contraire des services déconcentrés. Il s'est engagé à transmettre les données correspondantes.
Concernant les étudiants des classes préparatoires intégrées, il a indiqué qu'ils étaient au nombre de 400, préparant les concours des ministères mais également ceux des IRA et de l'ENA. Il a déclaré que la préparation à l'ENA s'inscrivait dans une démarche, non pas de « discrimination positive », en l'absence de création d'une voie d'accès spécifique, mais de « rétablissement de l'égalité des chances », par la concentration de moyens pédagogiques et matériels sur une quinzaine d'étudiants particulièrement méritants, titulaires de diplômes de niveau master et issus de milieux modestes.