a apporté les réponses suivantes :
- si le bilan olympique est positif s'agissant du volume de médailles, le nombre de médailles d'or est quant à lui insuffisant. Des nations telles que le Japon, le Royaume-Uni, et l'Australie ont avancé dans le classement des médailles, grâce à l'attention portée au sport dans ces pays. Ainsi, le Royaume-Uni a investi lourdement dans des équipements de qualité avec le souhait de réussir les Jeux olympiques de Londres. Si la France peut s'inspirer de certaines pratiques, elle ne suivra cependant pas la stratégie consistant à miser uniquement sur les disciplines particulièrement pourvoyeuses de médailles, comme le cyclisme sur piste ;
- le faible nombre de femmes médaillées est dû à des raisons conjoncturelles telles que l'absence d'athlètes majeures remportant plusieurs médailles. En revanche, la diminution du nombre de licenciées dans les fédérations, qui pourrait peser, à terme, sur les résultats de la France aux Jeux olympiques, est un réel sujet d'inquiétude ;
- la France a obtenu 53 médailles aux Jeux paralympiques, alors qu'elle en attendait 70. Cela s'explique notamment par le fait que seulement 1 % des personnes handicapées en France font du sport, contre 23 % en Chine. Tout en saluant la présence de spectateurs dans les enceintes sportives lors de ces Jeux, il a cependant constaté l'absence de journalistes dans les tribunes de presse. Il a donc proposé que les Jeux paralympiques aient lieu en amont des Jeux olympiques et que la flamme ne s'éteigne pas entre les deux compétitions ;
- l'amélioration de la place de la France passe par la réforme du haut niveau. Le nombre de 15.000 sportifs de haut niveau est en effet trop élevé : il conduit au saupoudrage des investissements dans les pôles Espoirs et à la désillusion de nombreux jeunes sportifs ;
- la rénovation de l'INSEP doit être l'occasion de mettre en place dès 2010 l'école de management prévue par le rapport de M. Jean Bertsch. Un institut du coaching est également envisagé dans lequel pourraient enseigner des spécialistes tels que M. Claude Fauquet, directeur technique national de la fédération française de natation ;
- la suppression du PND du sport est liée à son caractère temporaire, puisqu'il visait à accompagner la mise en place de quatre éléments structurants aujourd'hui réalisés. L'ouverture des paris sportifs devra en revanche être l'occasion d'obtenir de nouveaux financements pour le sport, lesquels devront faire l'objet d'une péréquation, notamment en direction des sports olympiques ;
- la réforme du droit à l'image collective peut inquiéter certaines fédérations sportives, comme le rugby. Mais sa situation est moins concurrentielle que celle des autres disciplines. Le handball ou le basket-ball ont en revanche besoin d'être soutenus, dans la mesure où leur structuration en clubs professionnels est récente ;
- le travail réalisé par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est excellent et les sportifs en sont très satisfaits. Le budget de l'Agence semble adapté, dans la mesure où son fonds de roulement comporte des réserves importantes.