a lui aussi rendu hommage aux soldats tombés pour la France. Puis il a demandé au chef d'état-major si le rythme imposé pour la déflation était compatible avec l'engagement des troupes. Il a souhaité connaître les équipements qu'il convenait d'acquérir, dans la perspective où une partie du grand emprunt serait affectée à la défense. Il a interrogé le général Irastorza sur le niveau de satisfaction du drone Sperwer et sur les mini drones DRAC, et il lui a demandé s'il était souhaitable d'acheter des drones israéliens.
En réponse, le chef d'état-major a indiqué que la déflation n'avait pas eu d'impact négatif, pour l'instant. Toutefois il a estimé important de ne pas aller au-delà des rythmes imposés, car la déflation ayant été proposée et acceptée par les troupes, toute remise en cause affecterait gravement la crédibilité et la sincérité de l'état-major. Il convient aussi de ne pas oublier que les personnels transférés vers d'autres BOP le sont avec une charge de déflation à réaliser par ces BOP bénéficiaires.
Pour ce qui est des drones, il a reconnu que l'armée de terre avait connu une période un peu difficile avec deux incidents techniques sur les SDTI mais que, globalement, ces drones fonctionnent bien et donnent satisfaction. Il est nécessaire d'avoir un parc d'une vingtaine de drones. Concernant les drones DRAC, deux difficultés avaient surgi. L'une a été réglée, l'autre est en cours de règlement.
Il a également indiqué, s'agissant de l'adaptation réactive, qu'elle permet de satisfaire les besoins nouveaux et d'améliorer les équipements anciens, à hauteur d'une centaine d'opérations. Par ailleurs, sur le long terme, il faudrait vraisemblablement accélérer le remplacement des VAB qui sont de bons engins, mais très sollicités, notamment en Afghanistan.