a indiqué que le coeur de métier de l'ONF consiste à gérer, de manière homogène et durable, les forêts publiques. Il a mis l'accent sur l'existence d'un régime forestier unique qui permet une approche globale de celles-ci, qu'elles appartiennent à l'Etat ou aux collectivités territoriales. Il a estimé qu'une telle organisation facilite la réalisation des objectifs définis par le Président de la République dans son discours d'Urmatt du 19 mai 2009, qu'il s'agisse de la meilleure valorisation de la ressource forestière ou de la protection de l'environnement. Il a relevé la montée en charge des prestations concurrentielles dans les missions de l'ONF. Pour ce qui concerne les missions d'intérêt général, il a souligné la part croissante des activités de prévention des incendies.
Il a ensuite distingué les deux contrats d'objectifs liant l'Etat à l'ONF qui se sont succédé au cours de la période d'observation de la Cour des comptes. Ils ne se sont en effet pas inscrits dans les mêmes contextes. Le premier, portant sur la période 2001-2006, était ainsi un contrat de redressement, alors que le second, qui couvre la période 2007-2011, correspond à un contrat de développement. Ce dernier poursuit des objectifs ambitieux, issus à la fois des orientations du Grenelle de l'environnement, des Assises de la forêt et de la RGPP. Le suivi du contrat 2007-2011 est facilité par l'existence de trente-quatre indicateurs de performance, dont l'ONF rend compte régulièrement.
Le redressement de l'établissement initié au début des années 2000 a conduit à une réorganisation profonde, qui s'est traduite par la suppression de deux échelons hiérarchiques et de 2 000 postes sur les 12 000 que comptait l'office en 1999. De même, la gestion par objectifs et la rémunération selon des critères de résultats ont été mises en oeuvre dans les différents services de l'ONF.