Il est vrai que, en additionnant le coût de la double boucle, 21 milliards d’euros, et celui du plan de mobilisation tel qu’il avait été annoncé à l’origine, soit 18 milliards d’euros, on aboutit à un total de 39 milliards d’euros. Le président de la région m’avait d’ailleurs posé la question : pourquoi 35 milliards d’euros ? À l’époque, en effet, le coût d’Arc Express était évalué à 4 milliards d’euros et, de fait, si l’on soustrait 4 milliards de 39 milliards, on obtient bien 35 milliards. Autrement dit, il y avait, d’un côté, le financement par l’État de la double boucle et, de l’autre côté, le plan de mobilisation de la région. Voilà pourquoi je trouve pour le moins osé que vous prétendiez introduire dans ce texte de loi le financement du plan de mobilisation des transports en Île-de-France !
Ne serait-ce que pour cette raison, je suis résolument défavorable à l’amendement n° 141 rectifié ter. Mais il est, de surcroît, inconstitutionnel, car il comporte une injonction.
Si vous abordez le débat de cette façon, dans les heures qui viennent, madame Bricq, nous n’allons pas être d’accord sur grand-chose !