a précisé que le tri mécano-biologique constitue aujourd'hui une voie nouvelle qui permet de fabriquer du compost issu des ordures ménagères résiduelles. Toutefois, ce compost ne correspond souvent pas à la norme européenne et est encore trop chargé en traces métalliques et métaux lourds. Une collecte spécifique des déchets dangereux doit être mise en place, afin que le compost soit de bonne qualité. Il a indiqué que la visite des équipements de tri mécano-biologique en Espagne effectuée par le groupe d'études sur les déchets n'a pas emporté sa conviction : l'Espagne a choisi, pour des raisons politiques, de s'engager dans cette voie, coûteuse et qui ne fonctionne pas de façon optimale, pour faire accepter en contrepartie à sa population le maintien de ses incinérateurs, qu'elle s'était pourtant engagée à fermer. Le tri mécano-biologique fonctionne mal si l'on veut faire du compost, mais est plus efficace si l'on veut produire du méthane. Pourtant la production d'un compost de qualité est nécessaire pour enrichir les terres agricoles, qui sont en voie d'appauvrissement.