a rappelé que deux ministres de l'environnement avaient déjà rencontré de très grandes difficultés sur le sujet. Il a dénoncé, en particulier, les très fortes restrictions imposées en matière de tri sélectif des loups et considéré que dans les Pyrénées, la régulation des prédateurs, si elle ne pouvait se régler en France, le serait de toute façon du côté espagnol. Il a par ailleurs déploré l'écart entre les objectifs ambitieux du Grenelle de l'environnement et la faiblesse des moyens financiers qui y sont affectés et s'est inquiété, dans le PJLF 2009, de l'écart entre le montant des autorisations d'engagements affiché et celui des crédits de paiement disponibles. Soulignant l'augmentation incessante des prélèvements sur les déchets, il a mis en exergue le risque qu'un jour la population refuse d'acquitter les taxes et privilégie les décharges sauvages. Enfin, il s'est demandé s'il n'y avait pas de contradiction entre l'objectif affiché d'atteindre un taux d'énergie renouvelable de 23 % dans la consommation globale d'énergie et la diminution actuelle de la production d'énergie hydroélectrique.