Au-delà des réformes touchant l'organisation du renseignement, on peut s'interroger sur les résultats et l'efficacité de notre dispositif. Je reviens sur la question des otages. En Afghanistan, nous avions des interlocuteurs et nous savons peu ou prou où sont nos otages et qui les détient. Les choses paraissent bien différentes pour le Sahel. Mais, plus globalement, la question de nos moyens sur chacun de ces théâtres est posée. Nous voyons bien que la menace s'accentue au Sahel et dans cette région du monde. N'est-il pas temps de procéder à un rééquilibrage entre nos moyens déployés en Afghanistan, notamment en matière de renseignement, et la zone sahélienne ?