Observant que la situation du monde agricole, et singulièrement du secteur de l'élevage, était extrêmement difficile, M. Gérard Bailly s'est dit satisfait des efforts réalisés dans le projet de loi de finances en faveur de l'installation des jeunes. Puis craignant que le transfert progressif du financement de l'équarrissage ne suscite une violente hostilité chez les producteurs, il s'est inquiété du haut degré d'exigence des normes sanitaires imposées aux petits abattoirs, qui renchérit les charges des éleveurs et impacte négativement une activité contribuant, comme les scieries, à l'animation des zones rurales. Par ailleurs, regrettant que l'indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN), qui incite à la mise en valeur des territoires les plus fragiles, n'ait pas été revalorisée dans le projet de budget, il a préconisé de transférer en ce sens des crédits depuis les lignes consacrées à la protection des prédateurs de montagne.