Mettant en garde contre le risque d'un accaparement progressif du secteur de l'alimentation relevant de la compétence du ministère de l'agriculture et de la pêche par celui en charge de la santé, qui aurait des conséquences néfastes sur les entreprises du secteur primaire et entraînerait la délocalisation de certaines d'entre elles, M. Alain Chatillon a jugé nécessaire de mettre au point un véritable plan d'orientation de l'agriculture. Se formalisant des importations à prix défiant toute concurrence d'ovins provenant de pays du Commonwealth et suspectant que le Royaume-Uni ait pu les subventionner indirectement par le biais de la PAC, il a alerté ses collègues sur la situation préoccupante de la filière ovine et la nécessité de prendre des mesures de soutien adaptées.