Jugeant plus réaliste la diminution et le contrôle de l'usage des produits phytosanitaires que leur interdiction absolue, M. Alain Chatillon a estimé que le respect de ces objectifs était intimement lié à la question des organismes génétiquement modifiés (OGM). Afin de ne pas accumuler un trop grand retard en la matière, notamment vis-à-vis des pays concurrents, et de prendre en compte la réalité du réchauffement climatique, qui va s'accompagner d'attaques de nouveaux nuisibles contre les végétaux, il a considéré que le principe de précaution avait ses limites et qu'il était indispensable de reprendre, sous contrôle, les essais d'OGM en plein champ.