Se déclarant en total accord avec la philosophie générale du Grenelle telle qu'exposée par le rapporteur, M. Jacques Muller a regretté, au sein du projet de loi, le mélange de dispositions proclamatoires et normatives. Se félicitant des premières, il a jugé nombre des secondes insuffisantes, s'agissant par exemple du traitement des déchets et du chauffage. Défendant l'idée que l'écologie, notion encore restreinte aux sociétés les plus riches, profitait toutefois en leur sein aux classes les moins aisées, il a regretté que le texte n'intègre pas l'objectif de réduction de l'empreinte écologique et que le plan de relance ne fasse pas une place plus importante aux mesures environnementales.