Dans un propos liminaire, M. Yannick Bodin a demandé au ministre de dispenser les sénateurs du discours, à ses yeux récurrent, sur les moyens de l'éducation nationale l'exhortant à définir la politique qu'il entend mener et à en faciliter l'évaluation.
Puis, il a posé les questions suivantes :
- la réforme de l'école primaire et notamment la suppression de la classe le samedi a-t-elle entrainé une baisse du niveau des élèves ne bénéficiant pas des deux heures par semaine d'aide personnalisée ?
- un abaissement de l'âge de la scolarité obligatoire de six à trois ans est-il envisagé ?
- existe-t-il un bilan quantitatif de l'assouplissement de la carte scolaire mais aussi qualitatif, notamment en termes de mixité sociale ?
- quels sont les effets attendus de la mise en place du nouveau système d'orientation ?
- que signifie le renforcement de l'enseignement des langues vivantes à horaire constant ?
- la formation professionnelle des enseignants est-elle réellement allongée d'une année par la « masterisation » ?
- combien de lycées ont-ils signé des conventions avec des grandes écoles ou des universités dans le cadre du tutorat pour les classes préparatoires ?