a rappelé que le Général de Gaulle, comme il l'avait montré en mettant en jeu son mandat à l'occasion des consultations référendaires, n'avait jamais écarté le principe d'une mise en cause de la responsabilité politique du chef de l'Etat. Il a également indiqué que le Président de la République qui serait menacé d'une procédure de destitution conserverait la faculté de dissoudre l'Assemblée nationale. Enfin, il a souligné que plusieurs des risques évoqués par M. Robert Badinter existaient d'ores et déjà dans le cadre des dispositions de l'article 68 relatives à la mise en cause de la responsabilité du chef de l'Etat pour haute trahison.