a répondu que la compensation de la suppression de la publicité à hauteur de 450 millions d'euros, notamment grâce à la taxation de la publicité sur les chaînes privées et du chiffre d'affaires des groupes de télécommunications, était plutôt satisfaisante, surtout dans un contexte de baisse généralisée des revenus publicitaires télévisuels. La publicité en journée, sur les décrochages de France 3 et sur les Réseaux France Outre-mer (RFO), ainsi que les ressources de parrainage, devraient en outre contribuer au financement du groupe à hauteur de 350 millions d'euros. Le ministère souhaite que France Télévisions retrouve un équilibre financier en 2011, notamment grâce à la restructuration en société unique.
Sur la question de l'actionnariat de France 24, elle s'est réjouie que la sortie de TF1 du capital ait été négociée à hauteur de 2 millions d'euros avec un accord prévoyant la fourniture de programmes et a signalé le retrait prochain de France Télévisions. Les synergies mises en place entre France 24 et Radio France Internationale (RFI) devraient permettre de dégager de nouveaux moyens afin, par exemple, d'augmenter les heures de diffusion en arabe sur la chaîne d'information.
Enfin, elle a justifié l'utilisation de la redevance pour financer le passage au tout numérique par le caractère impérieux du « basculement numérique », qui permettra notamment de supprimer les coûts liés aujourd'hui à la double diffusion.