Qualifiant son discours de général et théorique, M. Dominique Braye a souscrit à l'idée d'un rapprochement des peuples, tout en faisant remarquer que celui-ci, qui ne pouvait concerner que des entités proches les unes des autres, n'était déjà pas envisageable pour la société française. Partisan d'une égalisation et d'une unification des droits internationaux, il s'est demandé dans quelle mesure les entreprises françaises seraient encore viables une fois cet objectif atteint, au regard de l'intensité de la concurrence mondiale. Stigmatisant le caractère conservateur et hostile au changement de la CGT, il a relevé l'existence de divergences entre les positions de la centrale syndicale et celles des délégations d'entreprises.