J'ai apprécié l'expression « réguler et non pas piloter ». Il est en effet nécessaire d'augmenter l'autonomie des établissements.
En quoi la structure est-elle capable de s'attaquer à la redistribution des moyens ? On sait que notre enseignement supérieur dispose de moins de moyens que ceux des grands pays comparables au nôtre. On fait le même constat pour le primaire. Or le montant total de l'effort d'enseignement reste comparable. C'est donc que nous mettons trop d'argent dans le secondaire ! Comment faire pour que la structure n'empêche pas la redistribution des moyens ? Nous avons des corps entiers qui n'ont plus la même utilité qu'autrefois : les professeurs d'allemand, par exemple, n'ont plus d'élèves. Comment pouvons-nous remettre en cause la distribution des moyens ? Comment pouvons-nous remettre en cause un problème statutaire ? Hier par exemple, des agents de La Poste - laquelle dans mon département a perdu 12 % de son chiffre d'affaires du fait de la diminution de son activité courrier - m'expliquaient qu'ils étaient prêts à faire des prestations à domicile, d'ordre social. Sans aller jusque-là dans l'éducation nationale, ayons le courage de poser la question des structures car, sinon, nous en resterons aux voeux pieux.