a évoqué la parution récente du rapport de l'AFII sur la contribution à l'emploi des investissements étrangers en France en 2008 et de l'étude du cabinet Ernst & Young portant sur l'attractivité de la France en 2009. Ces documents soulignent l'excellente position de la France, qui se situe au deuxième rang derrière les Etats-Unis d'Amérique et devant le Royaume-Uni, en matière d'investissements directs étrangers et donnent ainsi à penser que notre territoire est attractif alors même que le niveau des prélèvements obligatoires y est parmi les plus élevés au monde. Si le flux des investissements étrangers réalisés en France s'est maintenu, malgré la crise, à 114,3 milliards de dollars en 2008, contre 158 milliards de dollars en 2007, il convient de s'interroger sur la part réelle des investissements réalisés dans l'économie productive, en déduisant de la masse globale les placements fonciers et financiers qui n'ont pas d'impact sur l'emploi.