En réponse à M. Jean Arthuis, président, M. David Appia, président de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), a tout d'abord confirmé que l'évaluation des investissements directs étrangers (IDE) élaborée par la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur la base des données fournies par la Banque de France, porte sur l'ensemble des flux entrants, qu'il s'agisse d'investissements industriels mais aussi de placements fonciers ou financiers. Malgré l'imprécision de cet indicateur, celui-ci contribue toutefois à mesurer le rang de la France en matière d'attractivité des investissements étrangers sur une base de calcul comparable à celle appliquée dans les autres pays européens. A cet égard, il a souligné que la France se situe dans une position très favorable en matière d'accueil des IDE, dans un contexte international particulièrement exigeant, non seulement en raison de la crise mais aussi de la concurrence des autres pays européens.
Il a mis en lumière le choix effectué par l'AFII de privilégier l'analyse des seuls projets qui contribuent à créer ou à maintenir des emplois en France. Ainsi, il a noté que le nombre de nouveaux projets continue à augmenter malgré la crise, s'élevant à 641 en 2008 contre 624 en 2007. Toutefois, la contribution de chaque projet en termes d'emplois est orientée à la baisse, suivant en cela une tendance générale observée à l'échelle européenne. Ainsi, les projets d'implantation enregistrés en 2008 ont permis la création ou le maintien de 32 000 emplois, contre 34 500 en 2007. En réponse à M. Jean Arthuis, président, il a reconnu qu'il n'est pas en mesure d'évaluer l'enveloppe financière dédiée spécifiquement aux projets créateurs d'emplois, ces données n'étant pas communiquées de manière systématique par les entreprises.
a relevé qu'il convient de dissocier de l'investissement étranger la part des flux financiers destinés à l'achat de bons du trésor. Ceux-ci financent la dette de l'État et n'ont aucun lien avec la notion d'attractivité du territoire.