En réponse à M. Jean Arthuis, président, M. David Appia a indiqué que l'AFII s'engagera dans un processus de vérification a posteriori de l'évolution de l'emploi des projets engagés depuis trois à quatre ans afin, notamment, de mesurer la pérennité des opérations de rachat ou d'extension de sites. Il a reconnu que même si le haut niveau des investissements directs étrangers ne suffit pas, à lui seul, à décrire la bonne santé économique d'un pays, il apparaît important de dissocier les débats internes de la communication internationale qui doit s'attacher à présenter la France sous son meilleur jour.
s'est félicité de l'orientation retenue par l'AFII, considérant que la véritable portée des investissements étrangers doit se mesurer en termes d'emplois créés. Il a exprimé la conviction que les investissements réellement productifs ne représentent que quelques milliards de dollars, parmi les 114 milliards d'investissement directs étrangers comptabilisés par la CNUCED. Il s'est élevé contre un excès de communication sur des chiffres qui ne correspondent pas à une contribution effective à l'emploi, et qui aurait pour effet de conforter les conservatismes.