a évoqué le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il a tout d'abord rappelé que cet organisme public de recherche avait reçu 2,3 milliards d'euros de crédits en 2005 et que ses emplois représentaient, cette même année, plus de 32.000 équivalents temps plein travaillés (ETPT), parmi lesquels un peu moins de 12.000 chercheurs. Il a souligné que ces chiffres imposaient que le CNRS soit exemplaire au regard des critères d'efficience de la LOLF. Cependant, s'il a salué la qualité de la recherche de nombreuses équipes du CNRS, notamment dans le cadre des unités mixtes de recherche, il a exprimé sa perplexité face à la gestion de l'organisme. Il a ainsi indiqué qu'il doutait que l'attribution du statut de fonctionnaire au personnel du CNRS, ou encore le principe de l'avancement à l'ancienneté s'accorde bien avec « l'esprit de conquête » qui doit animer le chercheur. Puis il a évoqué la crise au sein de la direction du CNRS au cours de l'année 2005, qui a abouti au départ du président et du directeur général de cet EPST. Il a alors demandé comment le gouvernement comptait résoudre le problème de la gouvernance du CNRS.