Intervention de François Goulard

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 22 juin 2006 : 1ère réunion
Loi de règlement — Loi de règlement pour 2005 - Audition de M. François Goulard ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche

François Goulard :

a estimé que la crise de l'année 2005 s'expliquait par le manque de clarté du statut du CNRS, qui ne distingue pas bien le rôle du président et du directeur général de cet organisme de recherche, en particulier pour ce qui concerne la nomination des directeurs de départements. Il a expliqué que le problème immédiat avait été résolu par le départ des deux anciens responsables et que, pour résoudre le problème de fond, un décret de clarification, qui instaurera la prééminence du président du CNRS, était en « préparation avancée ».

Ensuite, revenant sur la question de l'efficacité des équipes de chercheurs, il a estimé que la création de l'Agence de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) par la loi de programme n° 2006-450 du 18 avril 2006 pour la recherche constituait une avancée majeure. Soulignant le caractère indépendant et universel de l'AERES, qui appliquera des critères uniformes d'évaluation aux différents opérateurs de la recherche, il a déclaré qu'il attendait de leurs responsables qu'ils sachent tirer les conclusions des évaluations de l'Agence.

Au sujet du double rôle du CNRS, à la fois opérateur de la recherche dans ses propres laboratoires et agence de moyens pour les unités mixtes de recherche, il a jugé que cela ne nuisait pas à son bon fonctionnement, n'écartant toutefois pas la possibilité d'une évolution.

Enfin, il a rappelé que l'ancienneté n'était pas le seul critère pour les avancements au CNRS, ceux-ci devant être validés par des commissions composées de chercheurs.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion