En réponse, M. François Baroin a rappelé que la Nouvelle-Calédonie était une région riche en nickel, qui revêtait aujourd'hui une dimension économique particulière, en raison notamment de la croissance économique forte de la Chine et de l'Inde. S'agissant de l'exploitation du nickel, il a rappelé que l'on se situait dans le cadre de la stricte application des accords dits de Bercy signés en 1998 et que les deux opérateurs n'avaient pas été spoliés. Il a précisé que l'objectif des accords de Bercy était la construction d'une usine dans le Nord dans un délai raisonnable, la décision irrévocable de construction de l'usine étant fixée au 1er janvier 2006, et que ces accords étaient aujourd'hui appliqués. S'agissant des questions de regroupement de sociétés à l'échelle mondiale, il a indiqué que les tentatives d'OPA échappaient au contrôle de l'Etat. Il a rappelé que le rôle de l'Etat dans ce dispositif était de faire respecter la parole donnée et les accords signés. En outre, il a précisé que l'Etat devait également faire appliquer la Charte de l'environnement ayant valeur constitutionnelle, y compris en Nouvelle-Calédonie.