a admis que les statistiques du ministère reposaient par la force des choses sur les seuls faits constatés. Elle a toutefois relevé que certaines infractions comme les violences intrafamiliales faisaient certainement l'objet de plus de plaintes que par le passé grâce à un travail de sensibilisation et d'écoute des victimes.
Elle a aussi relativisé le décalage entre les faits constatés par les services de police et de gendarmerie et les faits recensés par les enquêtes de victimisation en estimant que les premiers n'évoluaient pas a priori plus ou moins vite que les seconds.
Elle a déclaré qu'au-delà du débat sur les chiffres à un moment donné, le plus important était d'étudier les tendances.
Elle a enfin attiré l'attention sur le fait que derrières deux infractions constatées similaires, comme un vol, il pouvait y avoir des réalités très différentes : dans un cas, un vol isolé et ponctuel, dans l'autre, un vol de grande importance commis par une bande organisée.