a indiqué que l'Agence muséum, chargée de l'implantation du Louvre à Abou Dhabi, pourrait présenter la situation devant la commission en début d'année prochaine. Puis il a rappelé que l'on ne pouvait pas préjuger, à ce stade, des mesures de gel des crédits budgétaires, mais que la loi de règlement permettrait d'évoquer ce problème. En outre, il s'est interrogé sur le devenir de la délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) dans le cadre de la réorganisation du ministère de la culture et de la communication. Il a souhaité que la commission marque son attachement au maintien d'une délégation à part entière rattachée à ce ministère. Soulignant, ensuite, l'importance des dispositifs fiscaux permettant de soutenir l'initiative privée en matière de sauvegarde de notre patrimoine, il a estimé que la commission des affaires culturelles devait se mobiliser sur ce sujet. Puis il a indiqué qu'il consignerait un amendement visant à consolider les ressources du fonds national d'archéologie préventive. Il a également insisté sur la nécessité d'encourager le développement de services d'archéologie préventive par les collectivités territoriales, afin que les fouilles prescrites puissent être réalisées dans des délais raisonnables. A cet égard, il participera à un colloque organisé le 8 décembre, sous l'égide du Conseil de l'Europe, sur le thème de la conciliation entre la nécessaire sauvegarde des « archives du sol » et les impératifs du développement économique.