a regretté que les documents budgétaires ne permettent pas de comparer les budgets sur trois ans et il a estimé que les crédits destinés à la culture ne faisaient que compenser le taux d'inflation. Après avoir mis en doute la sincérité des documents budgétaires, il a relevé que l'abondement par des recettes exceptionnelles ne garantissait pas l'avenir. Puis il a relayé les inquiétudes des directeurs de théâtres publics et privés ainsi que celles des archéologues. Evoquant ensuite les débats du récent Forum d'Avignon sur la culture, il a souligné que la contribution de la culture à la croissance justifiait que des crédits corrects lui soient consacrés. Il a rappelé que le mécénat ne se développait qu'en cas de participation de l'Etat lui-même aux projets. Enfin, il s'est inquiété d'une sorte d'autoritarisme du ministère à l'égard des directeurs d'établissements culturels.