Il s'agit pour vous d'assurer la coordination au niveau national des diverses conceptions de l'agriculture. Mais votre organisation n'étant plus majoritaire aujourd'hui, cela ne vous pose-t-il pas des difficultés pour représenter les différentes sensibilités agricoles ?
Pensez-vous que l'Europe puisse apporter un plus à l'agriculture, étant donné les disparités non seulement de production mais aussi sociales en son sein ? Un exemple suffira à les illustrer, celui du prix d'intervention pour le maïs, qu'il a fallu augmenter, tandis que la Pologne se satisfaisait parfaitement du prix plancher. Comment contourner l'obstacle ?
Vous avez peu abordé la question de la complexité administrative. Nos agriculteurs sont découragés devant tant de papiers à remplir. L'application des règles manque trop souvent de bon sens, et l'esprit tatillon de certaines administrations choque la « France d'en bas » agricole.
En conclusion, monsieur le président l'agriculture est dans une situation difficile, quelles perspectives lui voyez-vous ?