C'est le rôle des chambres d'agriculture de s'inscrire dans une démarche prospective. Il faut revenir à la régulation, à l'orientation des productions. Il y a des débouchés, par exemple en matière de protéines végétales. La recherche doit nous apporter des réponses ; la commande publique doit être plus forte. Pour le miscanthus, par exemple, un meilleur rendement énergétique par hectare éviterait la concurrence entre productions alimentaires et non alimentaires.
- Ce projet de loi ne répond pas aux ambitions affichées. Il pourra être renforcé par nos propositions, par vos amendements, mais il faudra se battre également au niveau européen. Si le Parlement, le Gouvernement, les organisations agricoles, quelle que soit leur sensibilité, sont sur la même ligne, nous pourrons faire avancer les choses.
- Il faut un contrat entre agriculteurs et industrie agroalimentaire d'une part, entre industrie agroalimentaire et grande distribution d'autre part. Sinon, le premier couple continuera d'être laminé - sauf à revisiter la LME pour limiter les comportements abusifs de la grande distribution.
- S'agissant des plans de campagne, chaque interprofession pourra définir son propre cadre. Pour le fromage, les choses sont plus faciles dans le Jura qu'ailleurs...