Dans notre démarche, ni le département des Vosges ni la forêt des Vosges ne disparaissent, pas plus que l'action de la chambre d'agriculture des Vosges. Celle-ci peut piloter l'action régionale : ce n'est pas toujours le chef-lieu qui s'impose.
- S'agissant des circuits courts, il est urgent de revoir les cahiers des charges, y compris en matière d'agriculture biologique. Les régions qui voulaient généraliser le bio dans les cantines scolaires en sont vite revenues : il aurait fallu importer ! Je ne parle pas du bilan carbone ! Pour développer le bio, les groupements ne suffiront pas : il faut renforcer le rôle des chambres d'agriculture. Dans le Loir-et-Cher, la chambre d'agriculture a privilégié une démarche contractuelle. Les circuits courts ne sont plus ceux de nos grands-parents : aujourd'hui, il faut les professionnaliser. Les circuits peuvent aussi relier directement producteurs et consommateurs.
- Le lien entre agriculture et alimentation est essentiel, mais il est également important que la communication sur les omégas ne soit pas le monopole des pharmaciens.