Ce matin, le commissaire européen à l'agriculture nous a donné bon espoir ; cet après-midi, Monsieur le ministre, vous nous apportez des réponses d'avenir.
Agriculture de montagne, le mot est absent. Cela peut sans doute être réparé... La compétitivité vaut aussi pour les petites exploitations de montagne, qui vendront mieux leurs produits. À quand la reconnaissance d'un label « qualité montagne », sous la forme d'IGP, pour valoriser ces produits ? Les circuits courts ne sont pas forcément réservés aux producteurs, un boucher peut être intéressé. Il faudra modifier les règles des marchés publics car les collectivités territoriales mais aussi les grandes associations, qui gèrent par exemple des établissements pour personnes handicapées, sont concernées.
La contractualisation peut être intéressante pour les produits de montagne.
Les plans régionaux d'agriculture durable devront faire participer les responsables de la politique des massifs ; les plans pluriannuels de développement forestier devront être en cohérence avec les logiques de massif.
En matière de foncier, il faudra répondre au problème des jeunes qui veulent s'installer en Gaec.
Le problème des sectionnaux, propre au Massif Central, empoisonne les relations humaines en figeant les terres. Les Lozériens savent l'importance de l'agriculture : sans elle, leur département serait un désert !
Enfin, peut-on espérer un renforcement du lien entre agriculture et cohésion territoriale, objectif reconnu par Lisbonne ? J'espère que ce texte nous permettra de répondre à l'attente angoissée de nos agriculteurs. Vous avez fait des efforts, mais il nous faut maintenant passer un cap et préparer l'avenir !