Un mot de la compétitivité de l'agriculture : il ne faut pas s'interdire de penser la refondation - je ne dis pas la restructuration - de certaines filières ; sinon, elle se fera brutalement, par le marché.
Il y a des outils de régulation qui existent. Ne peut-on les formaliser pour agir plus vite, sachant que les restitutions vont disparaître en 2013 ?
S'agissant des distorsions de concurrence en matière environnementale, les règles doivent être équitables. Pourquoi pas un observatoire ?
La contractualisation, qui remet en cause le droit européen de la concurrence, sera-t-elle mise en oeuvre au niveau national ou au sein de régions pilotes ?
La préférence communautaire ? Je suis chiffonné comme vous l'êtes peut-être par la situation actuelle. L'Europe est ouverte, elle ne doit pas être offerte. Sans verser dans le protectionnisme, parlons de proximité ou d'excellence communautaire pour protéger notre agriculture.