En réponse à la question de M. Jean Arthuis, président, il a précisé que la finance islamique ne contribuait au fonctionnement de l'IMA qu'à hauteur de 25.000 euros.
S'agissant du contenu de la mission, il a déclaré qu'il n'avait jamais imaginé et évoqué l'ouverture de l'IMA aux Etats islamiques non-arabes. Il a justifié le choix de grandes expositions sur le passé pré-islamique du monde arabe par le fait qu'il convenait, d'une part, de ne pas confondre islam et monde arabe et que, d'autre part, beaucoup de pays méditerranéens revendiquaient leur héritage ancien. En ce qui concerne la vocation de l'IMA à participer à l'intégration des jeunes Français d'origine maghrébine, il a noté qu'un courrier du Président de la République l'avait encouragé à oeuvrer en ce sens : il s'agissait selon lui de mettre en valeur un héritage important et cela participait de la politique de la France en matière de diversité.