Il s'agit d'une instance interministérielle de gouvernance dont je relève pour les activités de garde-côtes, alors que je dépends du chef d'état-major des armées pour les activités militaires. Ce secrétariat à la Mer est l'autorité fonctionnelle des préfets maritimes qui sont à la fois des « préfets de la Mer », et des responsables opérationnels de la Marine pour le théâtre sur lequel ils ont compétence. Il s'agit là d'une structure, qui remonte à la monarchie et a été modernisée par Napoléon. Trois siècles d'expérience ont abouti à ce système pertinent, économique et fonctionnel qui intéresse plusieurs pays étrangers. C'est le cas des Etats-Unis, où l'existence d'un corps de garde-côtes s'ajoute à la Marine militaire, et qui s'interrogent sur la pérennité de cette double flotte.