a regretté qu'il ait fallu attendre le déclenchement de cette polémique pour que ces projets de coopération fassent l'objet d'un débat public. Il a jugé indispensable, dans le contexte actuel, que la France ne paraisse pas se rallier, par suivisme, aux pratiques marchandes de quelques grands musées américains, comme le musée Guggenheim, qui n'ont ni la même nature ni la même vocation que nos musées nationaux. Il a donc souhaité que les autorités françaises élaborent une charte de référence permettant de distinguer les pratiques admises de celles qui ne doivent pas l'être, en s'appuyant sur les règles internationales en vigueur, et notamment les conventions de l'UNESCO que notre pays a d'ailleurs largement inspirées.
Il a élevé une mise en garde contre le risque, pour le ministère, de se couper du milieu professionnel de la conservation et des musées.
Enfin, insistant sur le caractère fondamental du projet culturel et scientifique, il a estimé que celui-ci devait faire l'objet d'un accord préalable entre les parties avant de passer aux autres aspects de la négociation, ainsi qu'à la définition du projet architectural. C'est à cette condition impérative qu'il a subordonné son assentiment au projet, dénonçant les risques qu'entrainerait toute volonté de précipiter le bouclage de l'accord.