Puis, en réponse à une question de M. Jean Arthuis, président, sur l'absence d'appels de marge pour certains instruments dérivés, il a rappelé que l'exposition globale d'environ 50 milliards d'euros consistait en des positions bien réelles, en l'espèce des « futures », et pour lesquelles les appels de marge avaient été réalisés, mais que le véritable problème résidait plutôt dans la question de savoir comment il avait été possible de compenser ces positions par des couvertures fictives. Il a également souligné que ces positions s'étaient constituées sur des marchés ouverts, ce qui impliquait de se montrer particulièrement vigilant quant à leurs effets lors du dénouement. Il a estimé que dans un tel contexte, et compte tenu de la gravité de la fraude, les décisions prises avaient été appropriées.