Votre ministère comporte une dimension internationale, via les partenariats avec l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), la Mission laïque française et le Centre national de l'enseignement à distance. Or ce réseau est à la croisée des chemins. Le nombre d'inscriptions augmente régulièrement, mais le ministère des affaires étrangères n'est pas en mesure d'assurer correctement l'enseignement français à l'étranger, qui est sous-financé. Le nombre de Français qui s'installent à l'étranger croît de 3 à 4 % par an. Priorité d'inscription est donnée aux enfants français. L'AEFE fête ses vingt ans d'existence mais son fonds de roulement ne dépasse pas un mois de fonctionnement... Quel peut être le partage de l'effort financier entre l'État et les familles ? Des investissements de mise au niveau dans l'immobilier s'imposent aussi, pour 300 millions d'euros. Monsieur le ministre, comme partenaire de l'enseignement français à l'étranger, vous engagez-vous à faire tout votre possible afin que l'enseignement à l'étranger perdure à la satisfaction des familles ?