Avant de passer la parole au rapporteur, M. Didier Boulaud, je voudrais vous poser une question à laquelle vous pourrez peut-être répondre en fin de réunion, car elle dépasse les aspects budgétaires. Nous approchons du sommet de l'OTAN à Lisbonne et la question de la défense antimissile sera à l'ordre du jour. Pouvez-vous nous dire comment ont évolué les discussions à l'OTAN au cours des derniers mois. S'agira-t-il simplement de prendre à Lisbonne une décision de principe sur la défense des territoires, en renvoyant à plus tard les questions de la mise en oeuvre, ou ira-t-on plus loin dans la définition d'un futur système de l'OTAN ? Y a-t-il unité de vues entre alliés sur l'appréciation de la menace - je pense en particulier à la Turquie -, sur le niveau d'ambition de ce système et sur son architecture ? Enfin, lorsque nous vous avions auditionné sur le sujet au mois de juin, vous aviez souligné la nécessité d'un investissement dans les études amont, afin de « ne pas lâcher prise ». Les perspectives budgétaires des années à venir permettent-elles de prendre en compte cet objectif ?