Le coût des postes d'attachés de défense n'est pas marginal et le ministre de la défense a souhaité il y a trois ans que le dispositif fasse l'objet d'un examen très fin. Un comité aujourd'hui présidé par l'amiral Launay, inspecteur général des armées, a été crée en vue d'effectuer tous les six mois le point sur l'évolution des besoins et les mesures d'adaptation nécessaires, par exemple pour ajuster le format de nos postes aux perspectives de contrats majeurs en matière d'armement. Certains postes ont été renforcés. D'autres ont été réduits, car leur coût paraissait trop élevé au regard du volume d'activité. L'important est que cet examen s'effectue de manière permanente. Il a également été décidé de ne pas réserver les postes d'attachés de défense aux officiers des armes et de les ouvrir aux ingénieurs de l'armement, lorsque cela paraît plus adapté. Enfin, je participe personnellement, avec le sous-chef relations internationales de l'état-major des armées et le directeur du développement international de la DGA, à l'audition de tous les candidats à un poste d'attaché de défense. Cette procédure permet de vérifier l'adéquation des profils sélectionnés aux postes à pourvoir.
S'agissant des 50 emplois transférés du programme 144 au programme 146, il s'agit d'emplois de soutien que le délégué général pour l'armement souhaitait incorporer aux effectifs de son programme dans un but de meilleure gestion administrative.