Oui, plusieurs.
S'agissant de la défense antimissile balistique, la DAMB, le sommet de Lisbonne décidera probablement du passage progressif d'une défense de théâtre à une défense de territoire, avec une première étape qui serait une évolution du sous-système de Command and control, dit C2 d'un montant estimé à 800 millions au total. La France y participera à proportion de sa contribution au programme d'investissement de l'OTAN pour la sécurité (NSIP). La France apportera une contribution en nature via le raccordement du SAMP-Terre au C2. Il restera à traiter le raccordement du C2 de l'OTAN à celui des Etats-Unis, le seul qui donne accès aujourd'hui aux systèmes d'alerte satellitaire. Notre contribution sera abondée ultérieurement des données du futur satellite d'alerte.
Le besoin en flux d'études amont pour accompagner ce projet a été estimé à 50 millions par les industriels. Selon les évaluations de la DGA, il est possible de consacrer raisonnablement 10 à 15 millions d'euros sur ce sujet. Un flux de 50 millions d'euros correspond à l'effort qu'il faudrait consentir pour préparer un démonstrateur d'intercepteur endo ou exo-atmosphérique. Une telle somme ne peut pas être mobilisée sans un effet d'éviction fort sur les autres projets d'études, les ressources pour un développement à suivre ensuite n'étant, par ailleurs, pas non plus prévues à ce jour.