a considéré que l'argument de M. Michel Rocard, selon lequel l'intention des dirigeants allemands de fortement baisser les impôts atténue l'impact que le grand emprunt national est susceptible d'avoir sur les taux d'intérêt de la dette souveraine française, doit être relativisé, dans la mesure où le déficit public devrait être en 2009 de l'ordre de « seulement » 4,5 points de PIB en Allemagne, contre plus de 8 points de PIB en France. Il a envisagé de réorienter les moyens du Fonds stratégique d'investissement vers les PME, de mettre en place une structure analogue au Crédit national, établissement bancaire français créé en 1919 pour financer les PME industrielles, et de recourir, pour le grand emprunt national, à des conditions de financement plus avantageuses que celles du marché, par exemple grâce un système d'impôt remboursable.